Agriculture : La Banque mondiale veut investir plus en Afrique de l’Ouest et du centre
La Banque mondiale s’engage à accroître ses investissements dans le secteur agricole en Afrique de l’Ouest et centrale, avec une augmentation de 1,5 milliard de dollars d’ici à l’année prochaine. Cette annonce a été faite par Ousmane Diagana, vice-président de l’institution de Bretton Woods pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, lors de la réunion de haut niveau de Lomé, en présence de chefs d’État, dont Faure Gnassingbé du Togo.
Ces fonds seront alloués à des projets mis en œuvre, notamment dans la région du Sahel. On peut citer principalement le Programme de résilience des systèmes alimentaires (FSRP).
« Nous allons augmenter nos investissements dans le secteur, partant de plus de 4 milliards de dollars des fonds IDA déjà approuvés et en cours d’exécution en Afrique de l’Ouest et centrale, à plus de 5,5 milliards de dollars d’ici à 2024. », a ainsi indiqué depuis fait savoir, Ousmane Diagana, le vice président de la banque mondiale.
L’objectif de la Banque mondiale est de soutenir les pays d’Afrique de l’Ouest dans la mise en œuvre de la Feuille de route sur les engrais et la santé des sols. Les projets financés se concentreront sur les activités prioritaires de cette feuille de route. L’accent sera mis sur le développement de cartes de fertilité des sols, le renforcement des centres de recherche, les services de conseil aux agriculteurs, ainsi que l’établissement de normes et de contrôles de qualité.
Une attention particulière sera également accordée aux réformes visant à favoriser un environnement propice aux investissements privés.
Dans le cadre de cette collaboration entre les pays de la région, la Banque mondiale et d’autres institutions financières régionales ont fixé plusieurs objectifs concrets. Ils sont entre autres, le triplement de la consommation d’engrais et le doublement de la production agricole d’ici à 2035.
Cette approche vise à promouvoir une agriculture durable et résiliente dans la région. Aussi, elle veut améliorer la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté.